Un des pires navets produits par les USA depuis dix ans. Utilisation nulle du 70mm, scénarisation poche, suspense étiré lamentablement... Qu'on ose comparer cette m... à un film de Leone démontre l'absence totale de culture cinématographique d'une grande partie du jeune public.
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Effectivement, la comparaison ne tient pas la route ; mais qui fait cette comparaison? À part dans votre commentaire, je ne vois rien qui aille dans ce sens. L'univers de Tarantino, si ce n'est par le clin d'œil musical (d'ailleurs peu réussi, Ennio M. n'ayant manifestement plus l'étincelle géniale de ses vertes années) et la période historique évoquée, ne se réclame absolument pas de la tradition western-spaghetti. Personnages déjantés, huis-clos théâtral donnant une vaste place au dialogue, intrigue flirtant avec l'absurde et illustration relevant plus de la bédé que du cinéma hollywoodien traditionnel, construction du récit très personnelle, on est bien dans le monde de celui qui a signé les mémorables Reservoir dogs et Pulp fiction, et qui n'est jamais bien sérieux, pour le plaisir de ses fans. Pour ce qui est de traiter de m... son film (qui sans être mauvais est loin d'être son meilleur), on peut rappeler pour la petite histoire qu'il s'est trouvé en 1968, à la sortie de "Il était une fois dans l'ouest", des pisse-vinaigre pour s'indigner que l'on ose rapprocher la m... de Leone aux grandes classiques des Ford, Sturges, Hawks, etc. Chaque époque semble se trouver de ces esprits chagrins...
Je trouve votre commentaire très intéressant. Je faisais référence aux comparaisons de certains spectateurs lus sur ce site. Cela dit, on est toujours le pisse-vinaigre d'un autre, c'est la beauté de la critique. Je persiste toutefois à dire qu'un balbutiement de deux heures est une piètre façon de "construire un récit" cinématographique. Quant à l'argument du "bien peu sérieux" pour justifier l'incompétence de Tarantino, nous nageons ici dans la subjectivité la plus totale. À chacun ses lubies, je suppose...
Je trouve votre commentaire très intéressant. En matière de critique, nous sommes forcément dans un exercice relevant d'une grande subjectivité : en témoignent les avis souvent tout à fait divergents des observateurs professionnels dans les plus grandes revues de cinéma. Ainsi, ce que vous qualifiez de balbutiement, d'incompétence, de m... (pour emprunter, si vous le permettez, vos termes) apparaît à d'autres comme une œuvre moins standardisée que la plupart, fonctionnant selon ses codes particuliers et révélant une signature un peu plus personnelle que nombre de banalités qui prennent l'affiche hebdomadairement. Dans ces différences de perception et la discussion, sinon la réflexion, qu'elles engendrent, là est la beauté de la critique. Quant à être le pisse-vinaigre d'autrui, cela dépend beaucoup de la dose de mépris que l'on injecte dans notre propos... ou du moins dans sa formulation. Mais c'est effectivement une lubie pour certains, je suppose...
Mon Dieu, on a pas vu le même film pas en toute...