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Avec un sujet aussi percutant et dérangeant, sous la forme d’une sorte de long lamento funèbre, voilà un film convenu qui ménage les susceptibilités de chacun, ne dérange personne au fond, et qui conforte l’opinion reçue selon laquelle les hommes sont faibles avec leurs mitraillettes et les femmes fortes dans leur douleur. On dirait une commande du MLF. L’impression aussi de ne connaître qu’un côté de la médaille. Cela dit le film est habile qui se montre plus subtil qu’il n’y parait, commençant ici par une lettre et se terminant par une autre, ailleurs reliant dans une mare de sang le meurtrier et sa victime, ou encore ce paysage d’hiver qui se transforme en une toile de Borduas. Reste un film assez abstrait au rythme hypnotique, et l’image de femmes qu’on mène à l’abattoir et d’un troupeau d’hommes effarés qui fuient. Un survivant masculin de cette tuerie se suicidera d’ailleurs, non sans avoir d’abord demandé pardon, devenant ainsi l’emblème de ce film en quelque sorte. Le vrai film sur Poly reste à faire.
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