Comme l’indique le titre, quelque chose s’est perdu en chemin, un lien s’est rompu. C’est cette cassure, cette faille que le film explore, non pas en la nommant, juste en la montrant, image après image la creusant jusqu’à la perte de repères et de sens. Et la nature, majestueuse comme en ses débuts, n’y peut rien qui ne sert même pas de refuge, au contraire est le vrai déclencheur qui fait tomber les masques, comme ce lac devant la maison, si calme en apparence, mais plein de remous intérieurs qui l’agitent. Le spectateur ne peut qu’assister impuissant à qui parait imperceptible d’abord, peu à peu se dessine, qui mène enfin au cœur du drame. Évidemment on aurait aimé que les personnages communiquent entre eux leurs émotions, mais ce qui intéressait le réalisateur c’est l’observation d’une dérive post-partum : ce qui nous donne un film à la fois sensible et austère, bien construit et parfaitement maitrisé.
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