Un film sur les libertés du désir et les divers chemins (où prolifèrent plein d’herbes folles) qu’il emprunte dans la réalité. La première partie semble suivre un tracé linéaire, logique (mais dès le début, l’air de rien, il y a de légers basculements dans l'intrigue comme autant d’avertissements comme quoi rien n’est clair ni si net qu’on le croit) – quand soudain (à la sortie d’un film justement), lorsque les deux héros se rencontrent pour la première fois, alors qu’ils semblent prendre leur destin en main, soudain tout bascule qui semble déraper, et les personnages de perdre la tête qui s’envoient littéralement en l’air (en avion), le tout qui se termine par une dernière pirouette, celle d’une petite fille rousse qui rêve de manger des croquettes. On ne sait ce qu’il faut le plus admirer, l’intelligence du récit, sa fantaisie débridée, la méticulosité de la réalisation, son souci des détails qui va du décor jusqu’au moindre jeu de lumière, sans oublier l’interprétation tout en finesse et sensibilité. Bref du grand art pour un travail d’orfèvre.
Un problème avec votre adresse de courriel nous empêche de communiquer avec vous. S.v.p., consultez Mon Compte pour corriger.
Veuillez choisir un nom d'utilisateur pour signer vos commentaires. Que des lettres, chiffres, trait d'union ou point. Minimum 4 caractères.
Votre âge et sexe :
Nous publions tous les commentaires, sauf abusifs, à notre discrétion.