Tentative intéressante d’exploration de l’univers tourmenté d’Anne Hébert. Climat d’oppression et d’enfermement bien rendu par un découpage astucieux du scénario dont on rassemble les morceaux, un peu à l’image de la psyché morcelée du principal protagoniste. Présence obsédante et lancinante du torrent bien mise en évidence, grâce à un montage récurrent des images (dont on ne soulignera jamais assez la magnificence) qui reviennent au gré de la musique à la façon d’un motif obsessionnel. On aurait aimé cependant un François jeune moins beau et plus expressif (par contre celui adulte est remarquable de justesse et de sensibilité), de même on aurait apprécié que le réalisateur se perde moins dans des détails secondaires (l’itinérant, le collège) ou encore fasse un usage parfois trop explicite de la voix-off, mais tout cela n’entache en rien la réussite remarquable de l’ensemble.
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