Il s’agit d’une histoire de domination, donc de frustration, puis de destruction. Celle-ci prend le temps qu’il faut pour se dévoiler, à force de petits détails qui s’accumulent patiemment et permettent à mesure de mieux en mesurer les impacts, la tension peu à peu qui grandit, s’installe sourdement, enfin éclate lorsqu’on s'y attendait le moins justement. Les motivations des personnages peuvent paraître obscures, mais des indices nous sont donnés de cours de route qui permettent de mieux mesurer la portée réelle de leurs implications. La performance de Steve Carell est certes impressionnante (qui s’appuie beaucoup sur le maquillage et les implants), mais celle de Channing Tatum vaut le détour, qui joue uniquement de l’expression physique de son corps (sa façon de marcher, de se courber, de rentrer la tête entre les épaules, etc.), surtout des muscles du visage dont il use avec beaucoup de finesse et de maîtrise.
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