D’entrée j’avoue que l’interprétation de la Binoche m’a un peu dérangé, je trouvais même qu’elle surjouait. Mais d’un autre côté cela ne met que mieux en évidence le côté émotif de Camille, contrairement par exemple à son frère Paul (au fond aussi fou qu’elle : il faut le voir torse nu qui interroge son bras), mais dont l’interprétation plus ‘’contrôlée’’ (l’air plus suffisant et hautain aussi) permet de mieux comprendre son ‘’intégration’’ dans la société (à cette époque fortement imprégnée de religiosité) Pour le reste l’intrusion de véritables aliénés dans la fiction ne souligne que mieux le contraste entre la ‘’folie’’ d’une artiste créatrice et l’autre folie, celle qu’on craint et qui nous fait tant peur. Pour le reste, les meilleurs moments du film sont ceux silencieux où les êtres sont laissés à eux-mêmes, perdus dans toute cette immensité d’un paysage montagneux fait de pierres et de ronces, traversé par le mistral. La dernière image nous laisse sur une Camille Claudel résignée devant tant d’incompréhension humaine (y compris celle du spectateur)
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