Quelque soit le camp dans lequel on se situe, la réussite du film demeure indéniable. Le réalisateur ne renie pas ses appartenances, mais il joue de l’ambigüité de son personnage, ou plutôt de ses faiblesses, ce qui lui permet de se tenir sur la corde raide entre glorification et dénonciation de la guerre. L’ennemi ne se situe pas tant à l’extérieur qu’il se trouve d’abord à l’intérieur. Quand bien même habillerait-on nos actes de beaux mensonges pieux, ce sont nos propres démons qu’on traque au fond. L’œuvre reste violente, mais n’en sert pas moins d’exutoire à ce qu’il faut bien considérer comme un véritable cancer de nos sociétés.
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