C’est un film québécois qui carbure à la nostalgie. Les années 60 sont bien rendues et les boomers vont se reconnaître. Cette passion pour le hockey continue d’enflammer l’imaginaire. C’était une époque où les jeunes avaient des modèles, de vrais héros, comme ces joueurs de hockey qui paraissaient plus grands que nature. L’atmosphère familiale du temps des Fêtes me rappelait de bons souvenirs à une époque de familles plus nombreuses : les enfants-rois n’existaient pas encore. J’ai bien aimé cette adolescente au discours gauchiste : une pensée internationaliste à la mode à une époque de guerre froide. Ce jeune qui grandit, tout en s'éveillant à la sexualité, verra la génération précédente (parents) disparaître : on a tous connu cela.
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