Les réalisateurs américains semblent apprécier les films juridiques qui se succèdent les uns aux autres. Dans celui-ci, Steven Spielberg réserve les rôles principaux à un avocat américain et à un espion soviétique. N’espérez pas un film d’action à la James Bond, car le plaidoyer d’un avocat et la réserve d’un espion n’ont rien de spectaculaire, même dans la vraie vie. C’est tout de même instructif, cette histoire vraie donnant une bonne image du climat existant lors de la guerre froide à la fin des années 50. La construction du mur de Berlin, et l’interdiction faite aux populations civiles de passer à l’Ouest, sont bien illustrées. Les survols de l’URSS, et de Cuba, par des avions-espions U2, ne peuvent que nous faire penser à ces survols de drones-tueurs (plus modernes) au-dessus de certains pays reconnus pour le terrorisme. Ces U2 seront remplacés par des SR-71 (Blackbird) et ensuite par des satellites-espions, pour faire ce travail d’espionnage qui s’apparentait à un acte de guerre, à l’abri des missiles antiaériens. Le film est un peu long, mais on s’habitue à la lenteur des négociations entre la CIA et le KGB.
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