On pourra reprocher beaucoup de choses à ce film, mais certainement pas de manquer d’ambition. On se montre trop sévère aussi, faute de compréhension des véritables enjeux. Le film est audacieux dans ses choix artistiques comme dans ses contrastes. Ainsi Montréal la nuit de loin est photographiée royalement, mais vue de près c’est un corridor sans issue de rues en cul-de-sac. De même il y a cette réalité fictive d’un film qu’on tourne d’après une histoire vécue et la réalité réellement vécue par les protagonistes. Bref, les contrastes s’accumulent autant que les teintes d’un décor kitsch s’opposent. De même, un véritable fossé sépare la vie de Monica Bellucci et celle de Pascale Bussières, ce qui n’empêche qu’à la fin elles se retrouvent sur le même banc de solitude à se confier leur désarroi. Pour le reste, il est vrai qu’il y a certaines gaucheries, que le film manque de subtilités, avec cette impression parfois de demeurer en surface, mais l’ensemble demeure pertinent et l’intérêt dure jusqu’à la fin.
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