Plusieurs scènes mémorables. Ma ville (je suis né et réside à Québec) est montrée dans toute sa splendeur européenne. L'université, le port, les escaliers, les ruelles montantes et descendantes. Et pour l'histoire, je ne suis pas très tragico-existentialiste, mais j'ai bien aimé le dilemme sur l'enfant accidentel, les relations difficiles multiples, les faiblesses des personnages réparties sur trois générations. Stachura, poète autofunéraire, j'aime pas trop. Patrick Drolet en zombi individualiste des temps modernes est remarquable cependant. Pour mes catégories et goûts cinématographiques, je conseille davantage Coteau Rouge d'André Forcier, un film loin des froideurs nordico-polonaises et plus proche de la comédie de moeurs balzacienne. D'ailleurs, c'est plus à Dostoïevski qu'on songe en regardant les films de Bernard Émond, étant donné les tensions métaphysiques et suicidaires des personnages, leur psychologie, etc. Donc en résumé, - pardonnez ces catégorisations - avec Bernard Émond, Stachura et Dostoïevski, on est dans le psycho-tragique, avec Balzac et André Forcier, dans le socio-comique. Les deux genres sont intéressants.
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