Timbuktu

C’est un film qui plaira à ceux qui recherchent de l’exotisme au cinéma. Le réalisateur A. Sissako est Mauritanien de naissance, mais a habité au Mali et en France, en plus d’étudier le cinéma en Union Soviétique : son film est donc loin d’une production américaine. Ce n’est pas un feel-good movie, et il n’y a pas de happy ending. L’action se passe dans le Sahara, au milieu des dunes de sable et des chameaux et décrit la vie familiale de Touaregs : c’est une beauté sévère. Ce réalisateur se sert de son film pour dénoncer les groupes de combattants islamiques qui imposent aux populations locales une loi islamique qui ne laisse aucune place à la liberté. La peine de mort est décriée sous toutes ses variantes. C’est du cinéma d’auteur qui fait honneur au 7e art, alors que le péril causé par «L’état Islamique» provoque une levée de boucliers dans nos démocraties. Il a été présenté à notre cinéclub local en français, anglais, arabe, et un autre dialecte.