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Le film qui aurait pu être banal vaut surtout par l’interprétation, sinon la « présence » de Mickey Rourke. On apprécie le parti-pris de nous présenter les combats sans esbroufe, de même la description sympathique du milieu de la lutte (en contraste avec celui sans pitié des commerçants et des petits proprios) C’est d’abord et avant tout un film sur la fin des illusions et un portrait saisissant de l’Amérique qui n’est plus ce qu’elle était, réduite à se singer elle-même. Ses valeurs aussi ont vieilli, ramenées au seul commerce du corps et à l’argent. Le grand vainqueur à la fin, ce peut bien être l’Ayatollah, mais là c’est une toute autre histoire qui n’est pas encore écrite.
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