Selon qu’on le considère comme une ébauche ou une épure, le film pour les uns est raté, pour les autres réussi. Alors que dans l’œuvre précédente du même réalisateur, capitalisme et puritanisme s’affrontaient dans un duel à mort, ici totalitarisme et anarchisme s’interpénètrent dans un jeu de chassé-croisé qui nous montre qu’il s’agit en fait des deux faces d’une même réalité, chacune qui cherche à dominer l’autre, pour s'apercevoir à la fin qu’on se trouve toujours asservi. Comme dans tous les films d’Anderson la réalisation est magistrale, le cadrage (tout en parallèles qui se coupent)précis, les plans-séquence à couper le souffle, l’époque finement reconstituée et l’interprétation de premier ordre.
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