Kurosawa ne se retournera pas dans sa tombe, sa poussière étant disparue depuis longtemps, mais ses fans seront amèrement déçus par ce simulacre de remake. On en fait ici un exercice de vide avec une finale imbuvable: disparues les motivations des personnages, la tension entre eux, ainsi que le sens d'une justice plus grande que les hommes. Ici, on compte les morts ; au lieu des aliens qui disparaissent, comme dans les jeux vidéo, ce sont des cowboys. Lassant et puéril. Note contemporaine: le "méchant" s'exprime exactement comme Donald Trump. Mes trois points vont aux chevaux et à leurs entraîneurs; ces braves bêtes réussissent ici des cascades époustouflantes, dont une culbute avant complète. Les chevaux ont donné tout ce qu'ils avaient comme courage et adresse, et heureusement, ils ne sauront jamais qu'ils jouaient dans un navet.
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Ha, ha! Très drôle pour les chevaux qui ont donné leur 110 % pour un navet!! Les chevaux aiment-ils le navet? Salutations!