Un peu comme dans Cosmopolis qui présentait le coeur de l'Empire dans toute son horreur et sa décadence, The Bling Ring montre l'autre versant, californien, tout aussi imbuvable. Témoin cette prière infantile, impie, imbécile, récitée par la mère en compagnie de ses filles. L'extrême narcissisme - voir la maison de Paris Hilton - joint à une transparence absolue entre le privé et le publique dans la disparition totale du sexe au profit de l'anomie. La morale, fausse et archifausse, de cette fillette jouée par Emma Watson. Plus elle est fausse, plus elle passe dans cette antisociété extasiée par la mode, les sorties, les photos, internet, les médias. Ce film est laid, mais c'est un miroir que l'Époque se tend à elle-même. Le seul défaut de ce scénario c'est l'anecdotisme. Allez voir plutôt Cosmopolis et Shame pour un regard mieux construit sur le monde tel qu'il se déconstruit.
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