Passé le choc des premières secondes éprouvantes, avec plein d’images fluo de filles se dandinant en bikini sur fond de musique techno électrisante, faisant la fête dans une orgie de bière, de drogue et de sexe, soudain avec l’arrivée d’un personnage masculin (interprété magistralement par un James Franco méconnaissable) le film prend une toute autre tournure, plus grave cette fois, qui le fait basculer dans la tragédie, pour nous laisser à la fin abasourdi. Entre-temps on aura vécu une véritable expérience sensorielle, jusqu’à s'imprégner d’un univers fascinant mais dont on perçoit vite les limites. Pour qui accepte de jouer le jeu tout en gardant un regard détaché, sinon critique envers ce qui nous est présenté, nous voilà en présence d’une œuvre prenant les allures d’une véritable traversée du miroir, celle des apparences dont le beau vernis, tel qu’entrevu depuis le début, littéralement craque et se défait sous nos yeux. Ce que montre d’une façon remarquable ce film, sans sombrer dans un moralisme plat ni porter de jugement à priori. Simplement on constate, et c'est d’une redoutable efficacité.
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