Skyfall

Je n’ai jamais été un grand fan de la série des James Bond, le psychopathe préféré au cinéma depuis maintenant 50 ans. Je suis allé une seule fois en voir un au cinéma, c’était Diamonds are forever, en 1971. J’y suis allé pas tellement pour Bond incarné par Connery avec son air fendant, mais pour sa Bond girl, Jill St-John, dont j’étais éperdument amoureux depuis quelques années et davantage quand je me suis retrouvé assis devant elle en personne à l’Expo 67, dans l’Expo-express. C’est sûr que j’ai vu beaucoup de bouts de films de l’agent 007 ici-et-là à la télévision de fin de soirée, mais pas plus. Alors, pourquoi me suis-je déplacé pour ce film? Bien, à cause de Daniel Craig cet acteur qui m’impressionne de plus en plus à le voir jouer, notamment dans le remake de Millénium. En plus, la critique est presqu’unanime à dire que c’est du bon Bond, peut-être même le meilleur à ce jour. Il ne m’apparaissait donc pas risqué de subir un navet. Est-ce aussi bon qu’on le dit? Assurément. C’est 2 heures et demi d’action soutenue, de dialogues intelligents et de clins d’œil avertis. Le retour en scène de la classique Aston Martin DB5 est un bel exemple. La série des films de Bond commençait à toussoter depuis une bonne décennie, sinon plus. Skyfall marque un point tournant vers la modernité et ça augure bien pour la suite des choses.