Portrait impitoyable d’un certain mal-être de vivre contemporain qui croit trouver un semblant d’apaisement dans une répétition mécanique des gestes qui ne peut à la fin que laisser inassouvi faute d’engagement véritable ou de sentiment continu - ce qui nous vaut des scènes de baise torrides, mais qui tournent à vide. La caméra colle littéralement à la peau du personnage qu’elle ne lâche pas en de longs plans-séquences des fois interminables, d’autres fois à la limite du supportable et qui nous font encore plus prendre conscience de la solitude intérieure, à la manière d’une pulsation cardiaque, qui rythme la vie de cet homme pris comme un rat dans sa cage de verre. La réalisation dépouillée et nue à l’image de son sujet est magistrale et l’interprétation de premier ordre.
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