Séraphin, un homme et son péché

ATTENTION: Cette critique est cachée car elle révèle le contenu du film.
Cliquez ici pour afficher cette critique. A la fin : une maison brûle, une femme meurt, un homme part. On connaissait l'enfant martyre : voici la femme martyre! Comment en 2002 faire un film sur un sujet pareil? Hélas, on l'a fait! Du début jusqu'à la fin, aucun intérêt. L'histoire traîne en longueur, la réalisation est molle, la reconstitution d'époque se réduit à 2-3 madriers à l'avant-plan et 2-3 poules à l'arrière-plan, sans parler des scènes d'auberge où l'on joue aux cartes et où (Ô miracle) personne ne fume!!! C'est plein de grands comédiens réduits pour vivre à faire de la figuration. Vanasse, beaucoup trop jeune pour son rôle, se donne des airs d'une droguée au bord de l'asphyxie. Lebeau, lui, joue de son profil d'aigle et de sa voix caverneuse pour se donner des allures de méchant bonhomme sept heures. Seul le curé (comme un cheveu dans la soupe) s'en sort in extremis, qui "quitte le sacerdoce" précise-t-il "grâce à l'exemple de Donalda"! Et le père d'icelle d'en remettre encore qui parle de "courage"… Ils se sont mis à quatre pour pondre ce scénario minable. Confondant!