Les premières minutes sont remarquables : tout dans l’image et le geste. Ensuite, c’est un autre rythme qui s’installe : le film prend le temps de respirer et nous laisse découvrir peu à peu les personnages, à première vue des clichés (le bon, la brute, la pute, etc.) mais à la longue l’humanité finit par percer la carapace. Le scénario est simple mais astucieux, le tout filmé à hauteur d’homme, que souligne la mise en scène frontale, presque aucun gros plan, toujours de larges plans américains qui situent les protagonistes dans leur environnement, sans oublier un dosage subtil et réussi de sérieux, d’humour et d’émotion qui donnent une touche unique à l’ensemble. Bref un beau et grand film aux couleurs magnifiques, le technicolor dans toute sa splendeur criarde, ici tamisé par des teintes or et sépia, à découvrir et à revoir plusieurs fois pour savourer la quintessence du cinéma américain des années cinquante.
Un problème avec votre adresse de courriel nous empêche de communiquer avec vous. S.v.p., consultez Mon Compte pour corriger.
Veuillez choisir un nom d'utilisateur pour signer vos commentaires. Que des lettres, chiffres, trait d'union ou point. Minimum 4 caractères.
Votre âge et sexe :
Nous publions tous les commentaires, sauf abusifs, à notre discrétion.