Malgré les critiques assez défavorables, je désirais quand même voir le duo infernal du Choix de Sophie à l’œuvre encore. Malgré ces immenses talents que sont Meryl Streep et Kevin Kline, le film ne prend jamais vraiment son envol et n’aboutit qu’à pas grand-chose. Le seul qui s’en tire avec une certaine authenticité, c’est l’improbable Rick Springfield chanteur-compositeur et parfois comédien. Ce portait d’une famille légèrement dysfonctionnelle se conclut avec une chanson et une danse. Cela a marché dans le O Lucky man de Lindsay Anderson qui se voulait métaphorique au départ, mais tombe à plat dans cette pseudo-réalité. Bien que Meryl Streep a démontré son immense talent plusieurs fois auparavant, je ne suis pas sûr que même ses plus inconditionnels tiennent tant à l’entendre chanter en rockeuse pour plus du tiers d’un film. Ce film a beaucoup de ressemblance avec Danny Collins, le dernier d’Al Pacino et est tout aussi décevant.
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