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Ce film est une coproduction Canada-Espagne. Il y a beaucoup d’intériorité, car la mort approche pour cette jeune mère de 2 enfants. Ses proches sont maintenus dans l’ignorance. Je crois que ce film a été tourné au Canada, probablement en Ontario : c’est peu évident. Ce cancer incurable laisse peu de traces apparentes et elle refuse les soins. C’est émouvant, mais quel égoïsme. Elle prendra des résolutions. Il y a aussi beaucoup de misérabilisme dans ce film. Vivre dans une roulotte, faire sa lessive au Laundromat, un logement sans meubles pour une rencontre sentimentale, des chômeurs : tout cela me semblait trop larmoyant. À la télé anglophone, les gros mots étaient censurés : étonnant. Rien de sulfureux : ce n'est pas un film québécois. C’est vrai que ce film est aussi touchant que romantique, car le réalisateur veut jouer sur les sentiments des spectateurs. Un tel scénario semble peu réaliste cependant.
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