Pas certain que ce soit le meilleur film québécois, mais autrement le film a bien vieilli (dans le sens d’un vin qui a bien muri) et se révèle plus complexe que le souvenir que j'en avais gardé. Bel équilibre aussi, fragile mais réussi entre une histoire qui se dessine lentement et des personnages qu'on découvre peu à peu et auxquels on s’attache. Le montage est habile à la fois qui ménage les transitions et favorise les ellipses. S’y dégage surtout un pouvoir étonnant des images qui vient nous chercher là où on s’y attend le moins et nous émeut jusqu'au coeur, ce qui est justement la marque d’un grand cinéaste de nous amener là où il veut dans son univers intérieur.
Un problème avec votre adresse de courriel nous empêche de communiquer avec vous. S.v.p., consultez Mon Compte pour corriger.
Veuillez choisir un nom d'utilisateur pour signer vos commentaires. Que des lettres, chiffres, trait d'union ou point. Minimum 4 caractères.
Votre âge et sexe :
Nous publions tous les commentaires, sauf abusifs, à notre discrétion.
Pour moi qui a joué le rôle de Marcel, le fils de Jos Poulin, ce fût pour moi un tournant dans ma vie et un grand honneur d'avoir connu Claude Jutra, celui qui a influencé ma vie. Mario Dubuc.
Merci de votre réaction. Oui vous pouvez en être fier et je n'ai aucune peine à croire que l'expérience fut inoubliable.