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Plein de cris et de hurlements, on s’y attendait, mais il faut croire qu’on ne s’habituera jamais, pas plus qu’on ne supporte ce nombrilisme pontifiant vous jetant au visage son flot de fla-fla ou d’hémoglobine. On colle à la peau de temps pour mieux se perdre dans ses mots. Surtout on n’oublie jamais qu’on est en représentation, on se joue sa petite danse des canards en se faisant aller le popotin. Pendant ce temps l’on se fout de l’autre brûlé au 3ième degré (la mise en demeure faut-il croire reste au fond d’un tiroir), une autre en sabbatique néglige son mari et sa petite fille, et pendant que la mère se désâme le fils fait du rollerboard en criant "liberté"! Bienvenue dans l’univers de Xavier Dolan où l’on revit sa jeunesse dorée de paumé attardé, où les portes du rêve comme les veines s’ouvrent d’un claquement de doigt, quitte ensuite à se retrouver à l’asile, mais il suffit de sauter par la fenêtre pout se délivrer. Cela dit les comédiens sont excellents, les images saturées à souhait, de longs plans vous font planer (sans oublier l’écran qui s’ouvre à volonté) Aucun doute là-dessus, M. Dolan connaît par cœur la musique et la technique, sans oublier, comme l’autre ‘’anyway’’, le petit mot anglais qui fait clic dans le titre (ici, on dit ‘’moman’’, mais évidement c’est moins vendeur)
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