Personnage du vendeur plus ambigu qu’il n’y paraît au premier abord : il est un leurre autour duquel viennent se cristalliser les contradictions d’une société en perte de vitesse et de repères. L’image qui ouvre le film montre un chevreuil mort, elle se clôt sur un chargement de voitures à vendre : autant dire, c’est la loi du marché qui l’emporte. Sur un motif abstrait (survivre en région) le réalisateur a su greffer une histoire touchante et coller des images troublantes, le tout filmé sans complaisance. Le constat n’est pas rose certes (nous somme loin de la "petite séduction"), jamais désespéré cependant, un peu résigné il faut avouer, peut-être amer mais lucide jusqu’à la fin.
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