Une réussite indéniable grâce à une utilisation tout en touches fines et sensibles qui savent faire surgir l’émotion par le seul pouvoir des images, le tout porté à bout de bras par une interprétation remarquable et sans faille de Gabriel Arcand, qui trouve ici enfin un rôle à sa mesure. Lenteur bien intégrée au récit et fiction plausible, quoique l’argument puisse paraître un peu tiré par les cheveux, voir même sembler simpliste, il n’en demeure pas moins le moteur du récit, son soutien. Qui dit démantèlement, dit dépouillement, donc sacrifice (pensez à celui de l’agneau par des musulmans noirs) Une grande tristesse se dégage du film, mais celle-ci pleinement assumée. Quitte à donner tout ce qu’on possède, autant le donner en partage aux autres. L’héritage est perdu, mais d’un autre côté la vie continue, ‘’des étrangers sont venus…’’ C’est le constat amer et désespérant d’une réalité qu’il faut regarder en face. Le pays s’émiette, se divise. Place à un autre monde différent du nôtre.
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J'ai bien aimé le film et j'ai trouvé votre critique très intelligente.
Merci pour votre commentaire, mais encore plus heureux de savoir que vous avez apprécié ce film, dont on ne soulignera jamais assez la grande sensibilité.