Film ambitieux qui ratisse trop large. Le scénario demandait d’être mieux fouillé et le montage plus resserré. Rose qui admire Groulx, Brault et Jutras, aurait dû suivre leur exemple : simplicité du propos et économie des moyens. On peut regretter qu’il ait privilégié le spectaculaire, ce qui nous vaut plein d’images choc comme des flashes qui traversent l’écran, mais aussi certaines scènes qui frôlent le ridicule. Cela dit, le film touche une corde sensible, celle de notre histoire collective dont certains évènements sont rappelés. Y sont traités aussi l’écoute entre les générations, les problèmes de filiation et ceux de transmission du savoir : qu’arrive-t-il quand la filiation casse avec le risque que se perde la mémoire? « Réveillez-vous, mon oncle. Réveillez-vous! » sont les derniers mots qu’on entend. Bref, ce ne sont pas les idées ni les bonnes intentions qui manquent, et le film tel quel impressionne qui ne manque pas d’envergure.
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J'ajoute un dernier point : il y a la question (nulle part soulevée) de l’homosexualité refoulée des deux principaux protagonistes, l’un qui s’avoue coupable mais n’ose s’affirmer, l’autre qui vit dans le déni et cherche à se faire accepter, avec le résultat que l'on sait.