Depardon s’est d’abord fait connaître comme photographe, d’où la qualité lumineuse de ses images (le dernier long plan qui clôt le film est sublime) C’est aussi un observateur attentif de la réalité, pas un provocateur-né. Il fait le choix à tel moment d’installer la caméra à telle place devant tel personnage : que les gens s’expriment ou non, leurs gestes des mains, leurs expressions du visage et jusqu’à leur silence, tout parle à leur place. A la fin, on en sait à la fois un peu plus et un peu moins sur ce monde des paysans cévenols, mais du moins se dégage un grand respect de leur genre de vie, de ce qu’ils sont, autant de leur courage que de leur petitesse qui n’est pas sans grandeur aussi. Le cinéma se doit d'en témoigner.
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