C’est un film catastrophe qui a été bombardé par 7 Oscars. Lorsque je l’ai vu au cinéma en 3D, j’ai été renversé par les images spectaculaires. Revu sur mon téléviseur, 2 ans plus tard, cette magie était disparue. Les images moins impressionnantes sur un petit écran laissaient plus de place à l’histoire elle-même. La fin semble avoir déçu plusieurs cinéphiles, mais il faut comprendre que cette astronaute (Sandra Bullock) personnifie les étapes de l’apparition de la vie sur Terre : vie marine, amphibiens, reptiles et finalement l’Homme qui marche. Cette fin est à prendre au second niveau sans quoi elle semblera assez terne. Ce film est assez court (1 h 30) et nous tient en haleine presque jusqu’à la fin, les passages plus psychologiques réduisant l’intensité dramatique. Les personnages sont peu nombreux et un tel désastre semble peu probable.
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