ATTENTION: Cette critique est cachée car elle révèle le contenu du film.
Cliquez ici pour afficher cette critique.
On ne montre pas à un vieux singe à faire la grimace – encore moins apprend-on à grogner. Clint Eastwood peut se permettre de jouer avec son image et la massacrer. Cela nous donne un film aussi ambigu et ambivalent que son principal protagoniste : vieux, raciste, grincheux, mais au fond solitaire, renfrogné et déçu. On ne cachera pas avoir trouvé plein de défauts dans le scénario, de faiblesses dans l’interprétation, un manque d’inventivité aussi dans la mise en scène qui se révèle correcte sans plus –mais qu’importe, le film sonne juste et frappe fort qui parle d’une Amérique à la dérive, en perte de valeurs, envahie par ceux-là même des pays chez lesquels elle a fait la guerre, supposément pour instaurer la démocratie! Oui, la Gran Torino 1972 a vraiment fière allure, mais justement, elle n’est plus bonne qu’à être reléguée au musée (surtout quand on sait ce qu’il est advenu de Ford depuis) Clin d’œil à la fin : Clint Eastwood qui ce film lui-même mort dans son cercueil! Voilà, la boucle est bouchée et l’inspecteur Harry peut maintenant aller se rhabiller!
Un problème avec votre adresse de courriel nous empêche de communiquer avec vous. S.v.p., consultez Mon Compte pour corriger.
Veuillez choisir un nom d'utilisateur pour signer vos commentaires. Que des lettres, chiffres, trait d'union ou point. Minimum 4 caractères.
Votre âge et sexe :
Nous publions tous les commentaires, sauf abusifs, à notre discrétion.