Gomorrah

A travers cinq histoires parallèles (celle du comptable, de l’homme d’affaires, d’un ado, d’un tailleur et de deux jeunes affranchis) présentation des différentes formes de corruption d’une société pauvre et marginalisée sous le joug de la mafia locale dont les règles se résument à l’argent et au meurtre, chacun ici soumis à la loi du plus fort, d’où une violence sourde et latente qui imprègne chacun des instants. La mise en scène se veut sobre et efficace qui colle à la réalité et les images se révèlent parfois saisissantes. Reste un vrai film politique comme on en a vu depuis longtemps, maîtrisé de bout en bout et porté par un grand souffle d’authenticité.