Histoire d’amour et de jalousie sur fond de guerre. A l’image de ses protagonistes qui ne savent pas parler verbalement ni exprimer leur émotions sur leur visage, le réalisateur adopte une position en retrait et nous montre plutôt les paysages qu’ils regardent. En fait c’est à nous spectateur de donner forme et consistance à ce qu’on voit sur l’écran. Des indices sont fournis, il faut être attentif, et peu à peu dans notre tête un autre film que celui qu’on croyait voir s’élabore, de sorte qu’au lieu d’une œuvre à première vue froide, primaire, inhumaine même, on se retrouve avec un film intense d’une émotion brûlante, incandescente.
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