C’est un film qui nous offre des valeurs très américaines à l’époque des années 50. Ces valeurs de société sont surtout présentes aujourd’hui, mais on les transpose dans la société d’après-guerre. Les costumes et autos d’époque sont bien présentés au son d’une musique d’orchestre douce. Le réalisateur a fait un grand usage de filtres orangés et bleutés sur la caméra : ça me rappelle les anciens films Kodachrome qui nous donnaient des images aux couleurs plus vives que nature. Les images de cette nature sont particulièrement réussies à cause de cet excès de couleurs, mais cela avait aussi le don de m’agacer. Si le racisme et la bisexualité viennent vous chercher, ce film vous plaira. Je trouvais qu’au Canada, ce genre de situation était peu présent : on ne parlait pas de cela, dans les années 50, et cette haine viscérale de Noirs n’était pas canadienne.
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