Quoi? Vous n'avez rien compris? Pas grave, c'est voulu. Oui, Villeneuve a concocté un film pour nous décaper un peu le mental, un peu comme le faisait Godard en début de carrière. Basé sur un roman du Portugais Jose Saramago, Prix Nobel de littérature (qui aimait bien tâter du fantastique), ce film s'en éloigne sensiblement pour nous amener dans l'univers trouble des perceptions angoissantes: un homme qui se regarde dans le miroir voit-il son double parfait? Avec une habileté diabolique, Villeneuve tisse sa toile de mystères gluants, comme une araignée patiente et sûre d'elle. Le jeu fantastique de Jake Gyllenhaal lui vaudra certainement une nomination aux prochains Oscars. Les prises de vue d'une précision maniaque sont également à souligner: jamais la ville de Toronto ne nous a parue aussi verdâtre, inhumaine et écrasante. Certains ont parlé d'un univers à la Cronenberg, d'autres ont évoqué Polanski. Et si on parlait désormais de l'univers de Villeneuve?
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