C’est un film qui m’a semblé hautement fantaisiste. Il n’y a pas de vie en rose pour des immigrants clandestins, mais ce film minimise les problèmes de la vraie survie. Il y avait parfois tellement de nudité que ça laissait l’impression que l’Europe était un immense camp de nudistes. Les gitans et les sans-abri s’ajoutent aux sans-papiers alors que le personnage principal traverse l’Europe vers Paris. Le chapardage devient un moyen de se débrouiller alors que la police guette les clandestins. C’est sarcastique comme présentation et ça laisse l’impression que le gazon est toujours plus vert dans la cour du voisin. Le thème principal est celui de l’errance, mais je dois avouer que Costa-Gavras nous offrait des films (Z, Missing) beaucoup plus tragiques autrefois : je ne le reconnais plus.
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