Sentiment de pudeur, à moins qu’il ne s’agisse de maladresse des sentiments, déjà que les mots ne sont pas faciles à trouver ni la vie aussi facile à vivre, c’est ce que tente d’exprimer ce film, sorte de fable sur le repliement de soi, sur la difficulté de se comprendre, de s’aimer surtout, que représente très bien le paysage de froidure et de neige avec ces routes vides à perte de vue que balaient les vents. Au pays de mots gelés même les tigres ont l’air emprisonnés et au fond des bois les morts s’empilent comme des bûches. Et si au lieu de considérer la réalité comme un jeu de quilles qu’on abat, pourquoi ne pas essayer plutôt de la contourner comme au curling? La fin douce comme apaisée se révèle très belle qui s’ouvre au monde et au ciel.
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