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J'aurais besoin de plusieurs pages pour parler de ce film tellement il est complexe et riche de sens. Il dit TOUT, ni plus ni moins. Il se fonde sur des catégories absolues de représentation artistique (et rendu là, peu importe la forme - qui n'est pas toujours constante à la vérité -) Premièrement, du social. Beaucoup de social. Quatre générations, des tas d'embranchements, un réseau. Ensuite, de la satyre, de l'humour. Mais c'est surtout le phénomène de gentrification qui est abordé dans ce film et qui lui donne toute sa pertinence. La destruction d'un quartier réel, son assimilation par la force et le chantage au centre urbain déhistoricisé, sans lien avec le passé, sans tradition ni transmission. « Tes maisons n'ont pas d'âme, monsieur Miljour. » Bref à voir absolument.
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