Ce jeune Jean Corbo (16 ans) me semblait bien perdu. Un fils de bonne famille qui se fait expulser de son école : ce n’était pas fréquent dans les années 60. Je me souviens très bien de l’émoi qu’avait causé, dans la cour de mon école primaire, cet attentat à l’usine de chaussures La Grenade. Malgré tout, je m’interrogeais sur l’utilité de ce film : les premières bombes, tracts ou graffitis du FLQ n’ont pas marqué l’histoire du Québec. L’utilisation de la violence armée dans une société démocratique est un véritable fléau. Ce sont les lois votées, par le gouvernement provincial, qui ont fait progresser notre société. Ce terrorisme urbain, des années 60, laisse une impression d’amateurisme, surtout si on le compare à celui des groupes jihadistes. Ce film permettra de rappeler le nom d’un jeune terroriste qui a été rapidement oublié par les Québécois. Les coupes de cheveux, les uniformes et les autos d’époque rendent bien l’impression des années 60.
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