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J'ai détesté ce film pour son anti-cléricalisme crasse. Ce qui étaient de gentilles fantaisies chez Fred Pellerin prend ici toute une autre couleur sous la gouverne de Luc Picard. Il y a trois sortes de gens dans l'univers de Pellerin/Picard : des morons, des poètes et des intellectuels, lesquels sont simplement représentés par le méchant méchant curé (pas de notaire, ni d'institutrice) Légende ou pas légende, réalisent-t-ils à quel point l'idée d'un curé de village qui prononce et fait exécuter des sentences de mort est odieuse et débile? Maintenant qu'ils bénéficient des lumières de l'éducation, les Québécois auraient avantage à redécouvrir leur vrai passé plutôt que ces niaiseries vexantes. Je préfère le Frère Marie-Victorin, le curé Labelle et le père Lévesque à mille gitanes aux yeux verts et cent sorcières homéopathes. Je ne suis même pas catholique et j'ai été gêné!
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C'est un conte, pas un film historique, ce qui implique l'exagération et le fantastique.
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Cliquez ici pour afficher ce commentaire. Bien sûr que c'est un conte, mais -- comme dans tous les contes -- le méchant, et ce qu'il fait, compte pour beaucoup dans le message général. Ç'aurait pu être un vilain propriétaire terrien qui cherche à s'accaparer la seule source d'eau du village, ou un colon anglais qui veut construire une manufacture pour y enchaîner les villageois, ou un fonctionnaire de la SEPAQ qui veut transformer le village en parc naturel et obliger tout le monde à payer un droit de passage. Non, c'est un curé de village qui condamne un villageois à mort (!) parce qu'il le soupçonne d'avoir fait pipi dans sa bouteille de lait. Deux trois rosaires auraient suffis... Pas facile de voir d'où peut bien prendre sa source cet anti-cléricalisme de ruelle : les curés se font rares ses jours-ci. Moi, j'y vois au fond une charge contre les intellectuels, lesquels, autrefois, étaient essentiellement représentés par les gens de robe. L'anti-intellectualisme a des racines profondes au Québec et Babine en est une variante à la mode : c'est pas grave d'être un moron en autant d'avoir du coeur et une âme poétique.