Beau film lyrique d’une grande puissance émotionnelle. Quatre temps d’une vie au gré des saisons (et des personnages) qui nous révèlent les différentes facettes ou variations de l’amour vu à travers le prisme déformant de la mémoire, du temps et des tourments qu’il engendre, jusqu’à l’oubli même qu’on appelle (en vain) de tous ses vœux. Comme il s’agit d’une œuvre d’imprégnation, il faut se laisser emporter par le souffle du film : l’expérience vaut le coup qui frappe surtout par sa grande richesse esthétique, des plans fabuleux et une trame musicale obsédante à souhait. On peut certes préférer les productions plus récentes de ce réalisateur, mais on ne peut dénier le statut particulier de cette œuvre (qui date de 1994) prémonitoire des thèmes qui seront traités ultérieurement et qui donnent à ce film un statut si spécial, comme ces hiéroglyphes gravés au fronton des édifices et qu’on doit déchiffrer si on veut pénétrer à l’intérieur.
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