S’il y avait une histoire dans ce film, je ne l’ai pas aperçue. Pendant la représentation, j’avais des relents du film de Lynch, l’Homme-éléphant. La ressemblance s’il y en a une, ce serait dans le ton. L’époque est la même et l’attention est portée sur un exclus aussi. L’Irlande de la fin du 19e siècle avec sa décence factice et sa grossière hypocrisie est recrée sans faille. Le personnage de Nobbs, ce simple petit homme est résumé par ses mots: «une vie sans décence serait intolérable». L’ironie c’est la misère que subit Nobbs afin de maintenir cette soi-disant décence. Mais le personnage de Nobbs est d’un ennui consommé et tout ce qui l’entoure intéresse encore moins. Par contre, le jeu de Glenn Close, qui nous révèle encore une fois son talent monumental, est si intense qu’on oublie presque totalement que Nobbs est un travesti. Mais l’absence de subtilité dans le scénario nous empêche de l’oublier avec des rappels visuels constants. Il y avait matière à un grand film ici, mais le scénario s’éparpille beaucoup trop dans des intrigues secondaires plutôt banales. Dommage!
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