À Perdre la Raison

Ouf, quel film! Quel sujet! Pas trop souvent s.v.p. Mais quand même toute une interprétation d'Émilies Dequenne qui réussit à merveille à nous faire comprendre son état d'esprit et surtout son état d'âme. Son sourire si détendu et serein de l'amour des premiers jours lentement se transforme en sourire obligé en sourire de détresse et de tristesse. Par son regard ils nous étaient très possibles de sentir l'abime dans lequel sa destinée se dirigeait. Bien sûr Tahar Rahim et Niels Arestrup qui se retrouvent à nouveau après «Le prophète» sont aussi excellents malgré qu'ils aient un rôle très difficile à jouer…. Pour finir, le cinéaste a décidé de nous garder à l'écart, quelle brillante façon de nous faire revivre ces derniers instants! Je dois avouer que j'ai été un peu chamboulé...