Un sujet que le cinéma américain a souvent traité avec une certaine maladresse et ambivalence. Ici ce lourd passé du Land of the free est affronté de plein fouet, c'est pas beau... Mais malgré l'exploitation, la cruauté et l'ignorance, il y a également de la poésie qui habite ce film. Il y a de ces silences et des regards d'une éloquence fracassante. Un mot de plus ou un autre geste serait de trop. C'est ainsi bien construit. Mais il arrive un moment, dans l'incompréhension, on en a assez vu de ces abus. Et voilà que survient un magnifique gros plan de Chwitel Ejiofor. Les yeux grands, superbes, agités dans un plan presque figé. Inoubliable. On essaie de comprendre son état, ce qui l'habite. Soudainement, on réalise qu'il s'agit du regard de l'animal traqué qui ne cherche qu'à fuir, survivre. C'est ainsi qu'on nous dévoile la condition tragique que fut et qui est l'esclavage.
Un problème avec votre adresse de courriel nous empêche de communiquer avec vous. S.v.p., consultez Mon Compte pour corriger.
Veuillez choisir un nom d'utilisateur pour signer vos commentaires. Que des lettres, chiffres, trait d'union ou point. Minimum 4 caractères.
Votre âge et sexe :
Nous publions tous les commentaires, sauf abusifs, à notre discrétion.